Hola, Buenos Aires
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- Créé le samedi 5 février 2011 21:17
- Écrit par Nadège
Du 29 janvier au 05 février 2011
Notre première semaine à Buenos Aires touche à sa fin. Une première semaine, partagée entre l’organisation de la suite de notre voyage et la visite de la ville.
Après avoir échappés à l’aéroport parce qu’Estéban était dans le coltard (ouffff !) à l’acclamation tant attendue et tant répétée par son oncle « Argentinos Pender… » (pour ceux qui ne connaissent pas de gros mots en espagnol, pour imaginer la suite, faut que ça rime), nous découvrons Buenos Aires à 8 heures du matin par 22°C.
Tour à tour contemporaine, moderne, branchée, traditionnelle, locale et cosmopolite, Buenos Aires c’est un peu de Paris,
un peu de New York,
un peu des villes coloniales.
Nous nous sentons très bien dans cette ville vivante, grouillante.
Notre quartier, San Telmo, est celui des antiquaires donc normalement calme (antiquaire, y’a plus folichon comme profession, vous êtes d’accord ?). Et bien, il se révèle très animé.
Concerts, démonstrations de Tango à toutes heures de la journée, tout y est pour émerveiller nos lorgnettes dés notre premier jour d’arrivée … et pour mettre au supplice nos écoutilles dés les premières heures de la nuit (moins bien, ça ! Heureusement, les enfants s’endorment dans les bras de Morphée dés l’extinction des feux. Quant à nous, Monsieur Quiès sera notre précieux allié (Merci Charly et Marie-Lise).
Nous partons le lendemain à la découverte de La Boca, comme tout bon touriste à Buenos Aires.
Les murs colorés de ces maisons sont, d’après le Lonely Planet, dus à l’utilisation des restes de peinture des bateaux, depuis c’est certainement pour le folklore, mais bon, c’est plaisant à regarder. Nous mangerons dans un boui-boui à l’écart de la foule, nos premières grillades. Un régal !
La visite de la ville continue dans le microcentro. Nous y découvrons un Buenos Aires bling-bling, avec ses boutiques de luxe, sa belle architecture coloniale et son agitation. Puis, nous flânerons dans le quartier paisible du Puerto Madero.
Buenos Aires a la plus large avenue du monde, qui peut compter jusqu'à 18 voies par endroits.
Enfin, nous faisons connaissance avec les nombreux parcs de la ville, au grand plaisir des enfants. Qu’il fait bon flâner dans ces espaces verts, à l’ombre des grands arbres, dégustant une succulente et emblématique glace, les pieds dans l’herbe fraîche, à la tombée du jour.
Vous aurez certainement compris, mais ici, les polaires, pulls et vestes gore-tex sont troquées contre short, t-shirt et autres jupettes. Il fait 30°C.
Enfin, ce sera aussi pour nous une semaine de préparatifs. Le nez rivé dans nos guides de voyage pendant que les enfants s’impatientent (heureusement DJECO est notre ami ! Merci au papa noël et à vous « les gens » de nous avoir offerts tous ces jeux de carte : on maîtrise Piou Piou, Piratatak, Oudordodo etc… et puis, quand on n'est pas dispo Doudou, Kaloo et Stich jouent pour nous !) , nous mettrons plusieurs heures à organiser la suite du voyage.
Ushuaïa, Uruguay, Mar del Plata, Ushuaïa ? Notre cœur balance. D’un coté, ce serait farniente au bord de l’atlantique. De l’autre, retour au froid et découvertes des grands espaces de la Terre de Feu et du sud Patagonie. Nous paierons notre indécision par une augmentation tangible du prix du billet d’avion pour la Terre de feu de 40% en à peine deux jours !
Nous optons finalement pour cette destination qui, en attendant Caracol et en creusant un trou dans notre budget, nous fera avancer sur « l’itinéraire » (nous ne ferons pas cette partie en camping-car pour rester dans le bon rythme des saisons). Nous continuerons donc « en routard » notre périple. A notre grand désarroi, Caracol n’est pas parti comme prévu du Havre, le 3 février … Qu’à cela ne tienne ! Nous nous enrichirons d’une nouvelle expérience : l’itinérant sans sac à dos, avec deux enfants montés sur ressort, sans équipement et sans y être vraiment préparé.
CinéCaracol
Et puis, parce qu'il ne faut pas que vous ratiez ça, un petit morceau comme si vous y étiez …
C’est beau, hein ? Nicolas aurait même presque envie d’apprendre. Ce n’est pas gagné ! Ceux qui connaissent son sens du rythme, me comprendront, mais chut … il pourrait se vexer ;-)
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